Les réseaux sociaux sont désormais les lieux rêvés des marques pour développer leur communauté et vendre toujours plus. Ça marche et ça s’appelle le social commerce. On vous en dit plus sur ce dérivé du e-commerce et ses évolutions !
En 2016, chaque jour, 26,5 millions de français se sont connectés à un réseau social, selon Médiamétrie. En augmentant leur champ d’actions sur ces plateformes, les réseaux sociaux et les marques ont découvert un nouveau filon. Alors que la publicité plaît de moins en moins, le social commerce joue sur la fidélité (et l’addiction ?) du consommateur à ses réseaux sociaux et vise à lui faciliter la vie et les achats.
Le social commerce est un terme qui englobe plusieurs définitions. Il peut correspondre à la fois :
- au seul fait d’être présent sur un réseau social pour promouvoir un produit,
- à l’utilisation des réseaux sociaux et applications pour accélérer des ventes,
- aux transactions effectuées directement sur les réseaux sociaux.
Si s’abonner et interagir avec les réseaux sociaux d’une marque n’est aujourd’hui pas exceptionnel, le fait de pouvoir régler ses achats directement depuis Facebook ou une photo Instagram l’est beaucoup plus.
Payer sur les réseaux sociaux au quotidien
L’année dernière, Instagram avait lancé l’expérimentation de tags de produits directement sur les photos des pages business, afin de les acheter plus rapidement et facilement. Cette fonctionnalité a été testée avec 20 entreprises américaines et a rencontré un vif succès selon le réseau social. Avec 15 millions de comptes professionnels, Instagram ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et veut la perfectionner avec des outils complémentaires (ajout de catalogues, statistiques de ventes…). Elle pourra par la suite être accessible à d’autres marques dans le monde entier.
De plus en plus, l’incitation à l’achat s’incruste dans nos fils d’actualité et même dans notre vie privée ! Chez la maison mère d’Instagram, le bouton « Acheter » a fait son apparition depuis plusieurs années déjà, sur les pages professionnelles. Mais c’est sur Messenger que Facebook frappe fort : il a annoncé il y a quelques jours la possibilité d’envoyer et de recevoir de l’argent dans une conversation privée. Ces transactions, plafonnées à 500€ par envoi et à 1500€ sur 30 jours, a été développée en partenariat avec des banques. Il vous suffira de communiquer votre numéro de carte bancaire au réseau social pour pouvoir réaliser des virements ou recevoir de l’argent de vos amis. Facebook assure que ce système est sécurisé et que les informations bancaires sont cryptées, pour éviter tout vol de données.
Quand la marque devient sociale
Si les réseaux sociaux savent séduire les marques, certaines décident de la jouer « solo » et de lancer leur propre réseau. C’est le cas d’Amazon avec Spark. Disponible sur l’application Amazon pour les abonnés Amazon Premium, cette fonctionnalité prend les traits d’Instagram et permet de partager ses produits préférés en photos ou en vidéos. Avant de l’activer, l’internaute sélectionne ses centres d’intérêt et Spark lui propose alors un fil d’actualité personnalisé, sur lesquels il pourra bien entendu retrouver les produits vendus sur Amazon. Comme sur d’autres réseaux sociaux, il est possible d’interagir avec les publications en commentant ou en « smilant » (l’équivalent du « j’aime » sur Facebook par exemple). Si l’utilisateur veut acheter, il lui suffira de cliquer sur une petite icône en bas de l’image du produit pour être redirigé vers le site e-commerce.
Le social commerce prend différentes formes et il est important de rester vigilant quant à la protection de vos données bancaires. Securitoo Freedome protège votre navigation et évite le vol de vos informations personnelles. Pour en savoir plus et tester Securitoo Freedome gratuitement pendant 5 jours.