Le lexique du satellite, un casse-tête ? Quand on se renseigne sur une offre de connexion Internet, on est parfois confronté à du jargon technique. Difficile de comprendre, difficile de s’y retrouver entre les mots et autres acronymes utilisés par les opérateurs… On a décrypté pour vous les 5 mots clés à connaître pour bien comprendre les subtilités de la connexion Internet par satellite.
Dictionnaire des expressions
Le lexique du satellite : Kb/s, Mb/s, Gb/s et débit
Il y a généralement des chiffres devant ces abréviations. 100 Mb/s = 100 Mégabits par seconde.
C’est la vitesse de la connexion Internet, ce qu’on appelle aussi le débit.
Avec un accès Internet par satellite, le débit peut atteindre jusqu’à 200 Mb/s. Comme pour toutes les connexions Internet, il s’agit du débit maximum théorique en réception, c’est-à-dire, la vitesse maximum atteignable lors du chargement de contenus depuis Internet, pour afficher une page web par exemple.
Pour les puristes, voici la définition officielle de Wikipédia : « Un mégabit est une unité de mesure en informatique. Un mégabit vaut un million de bits, soit 1000 kilobits. Le groupement de 1000 mégabits représente un gigabit ».
Le trafic (rien d’illégal)
Internet par satellite est une ressource partagée entre tous ses utilisateurs. Il y a quelques années, les ressources des satellites étaient limitées et les abonnés disposaient d’un quota de données Internet à échanger chaque mois. C’est ce qu’on appelle le trafic.
Aujourd’hui, le satellite Konnect VHTS (ou KVHTS), sur lequel reposent les offres de Nordnet, dispose d’une très large capacité et propose des performances inégalées ! Finis les quotas de données : la connexion est illimitée. Toutefois, certaines offres proposent un bonus ; un trafic priorisé pour passer devant les autres utilisateurs du service lorsque le satellite est sollicité (un peu à la manière d’une voie prioritaire sur l’autoroute aux heures de grandes affluences).
Lexique Internet Satellite : c’est quoi une « Zone blanche » ?
Pendant plusieurs années, on a qualifié de « zones blanches » les déserts numériques. Pour imager : il s’agit de grandes zones de campagne sans aucun réseau mobile et aucune connexion Internet.
Aujourd’hui, grâce au déploiement du très haut débit en France, ces zones sont éparpillées, par-ci par-là, sur tout le territoire. Là-bas, la Fibre n’est pas encore arrivée et l’ADSL est souvent trop lent (en deçà du minimum souhaité par l’État).
Les familles, les professionnels et les collectivités qui y sont situées ont tout de même la possibilité de bénéficier d’un accès Très Haut Débit en choisissant une solution autonome, indépendante de tout réseau filaire : on parle des technologies Internet transitionnelles ou de transition (Internet par satellite, par la 4G, ou encore par la Radio) !
Ping/ latence : en français s’il-vous-plaît !
Le satellite KVHTS est positionné sur une orbite géostationnaire, à près de 36 000 km au-dessus de nos têtes : le temps que le signal fasse l’aller-retour entre votre requête sur votre appareil et le satellite, c’est ce qu’on appelle la latence (« ping » en anglais).
Il est donc en toute logique plus élevé qu’avec une connexion filaire, et inévitable avec les connexions Internet par satellite reposant sur un satellite de ce type.
Bande Ka/ bande Ku : elles font bande à part !
Dans l’espace, le satellite de télécommunication échange des données avec la Terre grâce à une gamme de fréquences : des faisceaux plus ou moins puissants pour apporter Internet sur le territoire.
Au commencement de l’accès Internet par satellite, la bande de fréquences utilisée était la bande KU : une première technologie pour couvrir tout le territoire français en haut débit, grâce à un faisceau à couverture large.
Rapidement, les gammes de fréquences ont évolué avec la bande KA : les faisceaux de la bande KA sont plus nombreux et concentrés, ce qui a permis d’augmenter considérablement la vitesse de connexion et d’offrir une meilleure qualité de connexion, partout en France. Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous recommandons cet article.
Le principe est simple : un satellite en orbite géostationnaire envoie un signal de couverture large sur tout le territoire. Chaque utilisateur a donc accès à Internet, où qu’il soit en France métropolitaine.
En 2011, le nouveau satellite KASAT est lancé. Ce satellite intelligent révolutionne la couverture haut débit en permettant de découper le signal en zones de couverture (appelés « beams »). Chaque beam est géré de façon autonome et adapte les ressources en fonction du nombre d’utilisateurs qui s’y trouvent.
De 2021 à 2023, Nordnet emploie le satellite Konnect, encore bien plus performant. Et le progrès continue avec la mise en service de Konnect VHTS, l’appareil le plus avancé jamais conçu en Europe, dont la mise en fonction a eu lieu fin 2023.
C’est déjà plus clair ? Si vous voulez aller plus loin et maîtriser le lexique du satellite sur le bout des doigts, on vous recommande le glossaire très complet du site neosat.info !