Le 20 septembre, c’est la journée mondiale du logiciel libre, ou Software Freedom Day. D’origine anglo-saxonne, elle célèbre tout particulièrement aujourd’hui le logiciel Open Source et vise à sensibiliser le public aux bénéfices des logiciels libres.
Une première définition du logiciel libre en 1986 conférait à son utilisateur les libertés suivantes :
« Premièrement, la liberté de copier un programme et de le redistribuer à vos voisins, qu’ils puissent ainsi l’utiliser aussi bien que vous. Deuxièmement, la liberté de modifier un programme, que vous puissiez le contrôler plutôt qu’il vous contrôle ; pour cela, le code doit vous être accessible ».
Aujourd’hui, on considère qu’un logiciel est libre s’il confère les 4 libertés suivantes à son utilisateur :
- La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages,
- La liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins,
- La liberté de redistribuer des copies du programme (gratuitement ou non),
- La liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public.
Le code source du logiciel doit donc être librement accessible. Cela permet également au plus grand nombre d’expertiser le code source d’un logiciel et de détecter des failles de sécurité.
On confond souvent le logiciel libre avec :
- Le gratuiciel (freeware) : un logiciel gratuit propriétaire. D’un côté, le gratuiciel n’est pas nécessairement libre puisque son code source n’est pas forcément accessible, de l’autre le logiciel libre n’est pas forcément gratuit puisque chacun peut en faire commerce.
- L’Open Source : une méthode de développement basée sur la réutilisation du code source.