Ce 10 février est la journée de l’Internet Sans Crainte.
Cette journée fait partie d’un programme national de sensibilisation des jeunes aux risques et enjeux de l’Internet, qui s’inscrit dans le projet européen Safer Internet Plus, regroupant 31 pays européens.
Accompagner les enfants sur Internet
Comme l’explique le site dédié au programme de prévention, “Internet est désormais au cœur du quotidien des jeunes, depuis le plus jeune âge, et un média porteur de potentiels d’une rare richesse. La puissance de ce média, la rapidité de son développement et ses évolutions constantes posent toutefois de façon particulièrement aiguë la question de l’éducation au média. Et ce, d’autant plus que les adultes ont perdu dans ce domaine leur posture classique de détenteurs de savoir.”
Les objectifs de ce programme sont :
- Sensibiliser les jeunes aux risques et usages d’Internet, leur apprendre à se poser les bonnes questions et développer les bons réflexes
- Sensibiliser et informer leurs parents et enseignants afin qu’ils puissent les accompagner
- Donner aux animateurs et enseignants des outils pratiques pour créer facilement des ateliers de sensibilisation auprès des jeunes dont ils ont la charge
- Former les professionnels
- Organiser des ateliers dans les structures d’éducation formelles et non formelles
Retrouvez de nombreux conseils et jeux adaptés aux usages des 7-12 ans et 12-17 ans, mais aussi à destination des enseignants et des parents sur http://www.internetsanscrainte.fr/.
Respect Zone
C’est également dans ce contexte que le label Respect Zone a été créé il y a 1 an, par Philippe Coen et ses fils adolescents. Diffusée à partir d’aujourd’hui au cinéma et à la télévision, leur nouvelle campagne vidéo silencieuse vise à sensibiliser les parents à la question du cyberharcèlement, qui touche 1 collégien sur 5.
Respect Zone lutte contre la violence des mots sur le Web, diffusés sous couvert d’anonymat et souvent perçus comme étant moins graves par les enfants. Plus généralement, l’association milite contre tous les types de contenus discriminants en ligne, comme le harcèlement, le racisme, l’homophobie, la stigmatisation des handicaps…
Chaque année, près de 40% des collégiens français se disent victimes de violences par médias interposés (réseaux sociaux, sms,…).