Connaissez-vous l’expression « scrolling infini » ?
Celle-ci désigne l’action de faire défiler verticalement du contenu sur une page web ou une application, généralement des vidéos réseaux sociaux, sans s’avoir s’arrêter. Ces bouts de vidéo consommés en désordre (sports, recettes, animaux mignons, spectacle d’humour…) nous suivent partout, tout le temps : au lit, dans le métro, au bureau et parfois même… aux toilettes.
Ça vous parle ? Alors faisons le point.

Le scrolling infini et ses impacts
Sur nos appareils électroniques, tout a été pensé pour retenir notre attention le plus longtemps possible : notifications, algorithme, interfaces…. De plus et depuis son invention, ce fameux « scrolling infini » – ou « déroulement infini » en français – nous offre du contenu sans interruption. Simplement en faisant défiler la page.
Une aubaine pour les annonceurs mais, forcément, ce n’est pas sans conséquences sur notre quotidien d’utilisateurs…
- Addiction : ce phénomène stimule le système de récompense et libère de la dopamine dans notre cerveau, la « molécule du plaisir », ce qui nous pousse inévitablement à en réclamer davantage et scroller des heures sur les réseaux sociaux.
- Sommeil perturbé : vous l’avez sûrement remarqué, scroller avant de dormir n’est pas franchement une bonne idée. Non seulement cela retarde l’heure de coucher, mais cela affecterait aussi la production de mélatonine et la qualité du sommeil. Et si on prenait le temps de mettre vraiment notre cerveau sur pause ?
- Perte de temps : converti en temps passé dans le monde, le scrolling infini ferait perdre l’équivalent de 200 000 vies humaines chaque jour aux utilisateurs. En tout cas c’est ce qu’estime Aza Raskin, l’inventeur de cette technique, qui semble désormais regretter son invention…
- Dérèglement cognitif : cette infinité de contenus entraine une surcharge cognitive pour notre cerveau. Il peine alors à traiter l’information efficacement et nous pouvons ressentir une difficulté à nous concentrer… Par conséquent, les tâches longues semblent être la mer à boire.
Tous ces facteurs peuvent engendrer stress, anxiété et même dépression… Une étude publiée dans Health Communication a révélé que 16,5 % des participants présentaient des signes de consommation d’informations « gravement problématique », et 74 % de ces derniers déclarent souffrir de problèmes de santé mentale. Les chiffres sont parlants.
Nos astuces pour reprendre le contrôle
Inutile cependant de se culpabiliser : les réseaux sociaux sont aussi un outil formidable pour sociabiliser, se divertir et accéder à l’information.
La solution n’est donc pas d’y renoncer, mais plutôt d’apprendre à consommer autrement.
Pour cela, quelques parades sont possibles :
- Désactiver les notifications push : pour réduire le risque de vous précipiter sur votre smartphone à la moindre excuse, désactivez les notifications push ou activez le mode « ne pas déranger » durant les périodes de votre choix.
- Retirer les applis de votre écran d’accueil : parfois, on clique sur des applis sans même sans s’en rendre compte, par automatisme… Pour casser cette habitude, nous vous conseillons de retirer ces applis de votre écran d’accueil et de ranger ce dernier différemment ! La tentation sera moins forte.
- Activer la fonctionnalité « temps d’écran » : pour ne pas perdre des heures entières (ressenti : cinq minutes) à scroller, vous pouvez planifier le temps que vous souhaitez passer quotidiennement sur votre écran ou sur les applications de votre choix. Une fois la limite dépassée, il ne sera plus possible de les utiliser… jusqu’au lendemain.
- Passer votre écran en noir et blanc : un écran tout terne et un peu moche peut aider à apprécier les couleurs de la vie (réelle). Cette fonctionnalité est disponible sur Android et iOS dans les paramètres d’accessibilité.
- Éloigner votre téléphone la nuit : pour ne pas se coucher ensemble et se lever ensemble, la solution est de faire chambre à part.
Certaines applications (oui oui, vous avez bien lu) peuvent vous accompagner dans cette démarche : Flipd, One Sec… Celles-ci sont toutes gratuites, à télécharger sur IOS ou Android.
Astuce bonus : nous le savons, ce phénomène touche toutes les générations mais nos enfants et ados sont parmi les plus concernés. Avec le Contrôle Parental inclus dans toutes les offres Nordnet, vous pouvez protéger vos enfants des contenus dangereux et gérer le temps qu’ils passent sur l’ordinateur.
Pour une protection de A à Z, le Contrôle Parental peut être complété par notre Suite de Sécurité Securitoo, une solution efficace pour préserver vos appareils et leurs données des dangers d’Internet.
Avec tout ça, vous aurez clairement le contrôle sur votre temps et votre protection en ligne. Que demander de plus ?