Hier soir, WikiLeaks a commencé à publier une première partie des 251 287 câbles diplomatiques qu’il qualifie de « plus grande somme de documents confidentiels jamais rendus publics ».
« Ces câbles montrent l’ampleur de l’espionnage mené par les États-Unis envers ses alliés et les Nations Unies ; fermant les yeux sur la corruption et les atteintes aux droits de l’homme dans les « États clients » ; les arrangements en coulisses avec des États soi-disant neutres ; le lobbying pour des sociétés américaines (…) », peut-on lire sur le site de WikiLeaks qui indique que les documents seront diffusés au compte-goutte dans les prochains mois.
Actuellement, le New York Times, The Guardian, Der Spiegel, Le Monde et El Pais ont eu accès aux informations et commencent à livrer les premières révélations.
Le New-York Times dévoile ainsi que certains des câbles émis par l’ambassade américaine de Pékin confirment l’implication du bureau politique chinois dans le piratage de Google et plusieurs entreprises américaines révélé début 2010. Ces informations ont été fournies par un informateur chinois, qui précise que cette attaque s’inscrit dans une campagne menée par des agents gouvernementaux, des experts en sécurité et des hackers recrutés par les autorités chinoises. Depuis 2002 des infiltrations ont été perpétrées et ont visé non seulement des entreprises mais également les ordinateurs du gouvernement américain et de plusieurs autres pays occidentaux, ainsi que le Dalai Lama.