De Deezer à iRadio : la musique pour tous !

Depuis quelques semaines, il ne se passe pas un jour sans que je ne tombe sur un article présentant la nouveauté d’un service de musique en ligne (streaming). Par exemple, Spotify ne limite plus à 5 fois l’écoute d’un même titre, Deezer propose des « live sessions » (mini-concerts privés d’artistes ultra tendances), Google et Apple prévoient de lancer leurs propres services…

Vous l’aurez compris, je parle ici des applications ou sites Internet qui permettent d’écouter de la musique « à la demande », directement via Internet, sans télécharger de morceaux sur son ordinateur, téléphone, tablette…

Toutes ces informations m’ont donné envie de faire le tour des services les plus populaires en France, pour découvrir leurs modes d’utilisation et leurs nouveautés. Pour compléter mes recherches et mon point de vue, j’ai demandé à certains de mes collègues de me donner leur avis sur ces outils. Au fil de la rédaction de cet article et au vu de son volume, il a été scindé en plusieurs « chapitres ». Si un outil vous intéresse plus particulièrement, vous pouvez cliquer sur son nom pour accéder directement aux paragraphes qui le concernent.

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Deezer, simple, efficace, complet : mon chouchou !

Premier outil de musique en ligne que j’ai utilisé, Deezer reste, et de loin, mon préféré ! J’ai essayé pendant quelques mois la version logicielle de Spotify, mais je l’ai assez rapidement laissée tomber.

J’ai créé mon compte il y a quelques années maintenant, j’utilise Deezer uniquement sur PC, pour écouter de la musique tout au long de la journée ou de la soirée. Je peux profiter de 5 heures de musique par mois, ce qui me permet largement d’écouter les artistes que j’apprécie et d’en découvrir de nouveaux, grâce à la « Sélection Deezer ».
MAJ le 20 juin 2013 : L’info vient tout juste de tomber sur le site BEGEEK, Deezer va désormais proposer 10 heures d’écoute gratuite. Une raison de plus pour que je continue à l’utiliser et à le préférer à ses nombreux concurrents ! 

Une fois que ces cinq heures sont épuisées, je me tourne vers les radios en écoute libre et classées par thématiques. Une nouvelle occasion de découvrir d’autres artistes. Très sympa aussi les « Deezer sessions » : vidéo d’une dizaine de minutes où un artiste du moment interprète en live quelques-uns de ses morceaux. Devant mon écran, j’ai l’impression d’assister à un petit concert privé, rien que pour moi !

Même si j’en ai créé une bonne dizaine, j’utilise très rarement les playlists et je n’ai jamais acheté de titre ou d’album via Deezer. Ce qui me plait justement, c’est le côté gratuit et découverte. Pour ceux que ça intéresserait, un abonnement à Deezer Premium+ coûte 10€ par mois et permet d’avoir accès à 25 millions de titres, le tout sans publicité, sur plusieurs appareils, et même sans connexion Internet (mode « hors connexion).

Deezer est également inclus dans le prix de certains abonnements mobile Orange. C’est la raison pour laquelle certains de mes collègues l’utilisent, mais pas seulement…

Matthieu apprécie également la simplicité de l’outil : « Le catalogue très large, la facilité d’accès aux chansons et aux albums, même lorsqu’ils sont très récents, l’accès aux biographies des artistes et aux discographies, l’ergonomie : tout est simple et ça me plait ! ».

Cyril l’utilise aussi via une smartradio : « Une smartradio, c’est une radio qui n’est équipée que d’un port ethernet et du Wi-Fi et qui permet de se connecter à Spotify ou Deezer pour accéder à ses playlists et les enrichir. Chez nous, chacun a sa playlist et la musique tourne très souvent ! En plus, je peux contrôler ma smartradio via mon téléphone portable, ce qui est bien pratique quand l’un de mes enfants la met trop fort ! »

Quant à Martin, il en profite sur plusieurs appareils, mais peut être plus pour très longtemps : « j’utilise Deezer avec un abonnement Premium + via mon abonnement mobile Orange sur mon Mac et mon iPad principalement et de temps en temps sur mon téléphone Android. C’est le fait qu’Orange propose Deezer sans limitation de débit (au départ, mais plus maintenant) dans les forfaits mobiles qui m’a fait m’abonner. Là, je me pose la question de changer vers Spotify n’aimant pas du tout la nouvelle application Deezer pour Android et trouvant la version iPad assez mauvaise niveau ergonomie. »

Moi, la seule toute petite chose qui m’agace sur Deezer c’est le lien avec mon compte Facebook. Oui, certains utilisateurs aiment partager ce qu’ils écoutent avec leurs amis, mais moi, je n’en ai pas envie. Du coup, un message apparait assez régulièrement pour me demander de tout publier automatiquement. Non, merci ! Vous pensez vraiment que si, dans un moment d’égarement j’écoute Les Sardines de Patrick Sébastien, j’ai envie que tous mes amis Facebook soient au courant ? Pas vraiment…

Spotify, du logiciel au service en ligne

Comme je vous le disais en parlant de Deezer, j’ai utilisé Spotify pendant un moment, puis je l’ai oublié. En retournant voir à quoi ressemblait leur site, j’ai été bien agréablement surprise ! Super sympa cette présentation verticale intercalant informations et images. Par contre, ce qui me déplaît toujours, c’est d’être obligé de l’installer sur mon ordinateur.

Il existe bien une version béta « online » mais il faut avoir envie de la trouver. Elle est inaccessible depuis le site spotify.com, seulement à l’adresse play.spotify.com. Et quand j’ai essayé de l’utiliser, j’ai eu un joli message d’erreur m’expliquant que je ne pouvais pas écouter de musique en streaming pour le moment. Bizarre, je peux bien accéder à Deezer pourtant. Au revoir la version online…

Il existe des applications Spotify pour mobile, tablette et home cinéma. Etonnée de découvrir cette dernière compatibilité, j’ai cherché quelques infos, que j’ai laborieusement trouvées dans la rubrique « Aide » de spotify.com. Donc, ça fonctionne avec les systèmes Sonos, Squeezebox, Onkyo, WD et Boxee Box mais il faut avoir un abonnement Premium.

D’ailleurs, en parlant d’abonnement, il existe une version gratuite, Spotify Free, avec 6 mois d’accès illimité. Puis l’écoute de musique est limitée à un « crédit initial de dix heures » auquel s’ajoutent chaque semaine 2,5 heures. Si elles ne sont pas utilisées dans la semaine, les heures se cumulent, on peut ainsi bénéficier de 10 heures maximum. Je trouve ce mode de fonctionnement plutôt sympa ! En plus, le site BEGEEK m’a appris que, depuis le 27 mai 2013, on peut de nouveau écouter un morceau autant de fois qu’on le souhaite : pendant deux ans, une limite avait été fixée à 5 écoutes par titre. Pour Martin, le point noir de Spotify Free, ce sont les pubs « souvent très invasives ».

Si, comme lui, vous ne souhaitez pas entendre de publicités intercalées entre les morceaux que vous écoutez, il faudra débourser quelques euros : 4€99 par mois pour la version unlimited, sans pub, sans engagement, pour écouter des millions de titres sur des ordinateurs. Pour que l’écoute soit disponible sur d’autres types d’appareils, il faut un abonnement Premium (9.99€ par mois), qui permet aussi de synchroniser ses morceaux préférés pour les écouter hors connexion.

Napster, le retour !

Les plus anciens internautes d’entre vous se souviennent peut-être de ce site de peer-to-peer qui permettait à la fin des années 90, de télécharger et d’échanger des MP3. Le tout nuisant globalement aux droits d’auteur, Napster a rapidement fermé ses portes mais la marque et le logo ont continué à être utilisés par les différentes entités qui ont racheté Napster.

Depuis le 4 juin 2013, Napster est de retour en France ! C’est devenu un outil d’écoute de musique en streaming avec un catalogue de plus de 20 millions de chansons (enfin, je crois… je vous explique pourquoi juste après !). En ce moment, le premier mois est gratuit, puis proposé à 9.95€/mois. Pour ce tarif, on peut écouter de la musique sur trois appareils (ex. : 1 ordinateur, 1 téléphone et 1 tablette), en streaming directement sur le site ou via les applications dédiées aux mobiles et tablettes (Android et iOS). Le mode « hors ligne » permet d’avoir un accès à ses musiques préférées, même sans avoir de connexion Internet.

Donc, au niveau du nombre de morceaux disponibles, ce n’est pas très clair : la page d’accueil mentionne « plus de 20 millions de chansons » et sur la page de création de compte, on parle de « 16 millions de chansons à écouter »…

Je trouve ça plutôt amusant de voir un ancêtre du web reprendre vie ! Si je peux me permettre, au niveau de la traduction des textes en français, il faudrait peut-être les faire améliorer par un francophone…

Musicovery, la musique selon mon humeur

De temps en temps, je vais sur Musicovery pour écouter de la musique en fonction de mon humeur du moment. Il m’avait été recommandé par Cyril qui l’a utilisé pendant un temps car il trouvait intéressant de pouvoir choisir sa playlist par rythme (ex. : calme, énergique…).

Ici, on choisit la musique qu’on va écouter en fonction du type d’ambiance dont on a envie de profiter : plutôt énergique, sombre, positif ou calme. Ensuite, la lecture des titres se fait de manière totalement aléatoire. Toutefois, on peut désélectionner les styles de musique que l’on apprécie le moins et choisir d’écouter des titres issus de décennies bien précises, depuis les 60s et même un peu avant. Tout ceci est accessible sans s’inscrire sur le site.

Ceci dit, la création d’un compte gratuit permet, entre autres, de marquer les morceaux que l’on apprécie avec un petit cœur (comme c’est mignon !) et ceux qu’on n’apprécie pas avec un cœur brisé (sniff). Une fois identifiés, ces derniers ne seront plus diffusés. La version Premium, à partir de 3€/mois, permet quant à elle de « zapper » des titres, de bénéficier d’une meilleure qualité audio, de jouer ses chansons favorites, de ne pas entendre de publicité ou encore d’avoir un accès illimité à Musicovery sur son smartphone et sa tablette.

Last.fm vous recommande…

Je ne connaissais pas ce service avant d’écrire cet article, c’est Richard qui m’en a parlé : « Je suis utilisateur Last.fm pour les recommandations : j’aime pouvoir découvrir de nouvelles choses qui me sont suggérées en fonction de ce que j’écoute. J’apprécie d’autant plus quand une chanson que je ne connais pas retient mon attention. »

Je me suis donc inscrite sur le site. Il est possible soit de se connecter via Facebook, soit de créer son compte en choisissant un nom d’utilisateur, un mot de passe et en renseignant son adresse mail. Après avoir cliqué sur l’e-mail de confirmation que j’ai reçu en moins de 5 secondes, on m’a demandé d’inscrire le nom de mes artistes préférés, ce qui m’a pris quelques minutes, il y en a tellement ! Et voilà, mon inscription est terminée, je suis renvoyée sur la page d’accueil au look « à l’ancienne », mais avec tout un tas d’informations intéressantes : les derniers albums de mes artistes préférés, des dates de concerts, quelques recommandations d’artistes qui pourraient me plaire aux vues de ceux que j’ai indiqué aimer, et même des titres à télécharger gratuitement.

Je vais faire un tour dans les recommandations… Et là, mon expérience sur le site commence à m’agacer sérieusement ! J’ai mis 15 minutes à trouver comment écouter un titre et j’ai seulement réussi à trouver des clips vidéo. Un petit coup de fil à Richard pour qu’il m’explique : la vocation initiale du site n’est pas d’écouter de la musique en streaming mais de découvrir des artistes qu’on ne connait pas.

Pour pouvoir écouter la musique en ligne, il faut télécharger un petit outil appelé « Scrobbler », qui va aller se « brancher » sur un autre service (iTunes ou Deezer ou Spotify ou Google Music). J’ai essayé, mais je trouve ça un peu trop fastidieux et pas forcément facile à prendre en main. Ce qui n’est pas de l’avis de Martin qui trouve que cet outil est « vraiment bien fait. Ils ont des radios thématiques en fonction de tes goûts, tu peux mettre des ‘like’ ou des ‘dislike’ qui pondèrent les choix du système pour te faire découvrir plus ou moins d’artistes. Il y a également un outil de statistiques qui te propose un profil te rapprochant d’autres utilisateurs. En fait, c’est un peu un réseau social musical. »

Twitter Music, pour découvrir de la musique en twittant

Pour le moment, Twitter Music est disponible uniquement sous forme d’application gratuite sur la version US d’iTunes. On voit quels morceaux ont été partagés par les personnes qu’on suit. On a ainsi accès aux goûts musicaux de nos amis et artistes préférés. Ajoutez à cela un système de suggestions, et la visualisation des morceaux les plus populaires et vous voilà en train de découvrir des nouveaux chanteurs, groupes, DJ… Découvrir seulement, parce qu’on peut entendre seulement 30 secondes d’un titre. Pour l’écouter en entier, il faut coupler Twitter Music à son compte Rdio, iTunes ou Spotify Premium (un petit 10€ par mois). On peut alors partager ce qu’on écoute via un tweet déjà pré-rédigé.

Certes, je n’ai pas installé cette application et me suis contentée de lire quelques articles à ce sujet mais j’ai du mal à lui trouver grand intérêt… Peut-être parce que je ne suis pas suffisamment accro à Twitter. A priori, je ne suis pas la seule : selon le site Frenchweb.fr, twittos et artistes ne s’y intéressent pas beaucoup plus que moi…

Source : cnet France – Twitter #Music

Google Play Music All Access, le streaming selon Google

Google a annoncé mi-mai 2013, le lancement d’un service de musique en streaming baptisé Google Play Music All Access. Le service est déjà disponible aux Etats-Unis moyennant 9.99 dollars par mois (1er mois gratuit), et sera disponible prochainement dans le monde entier, à une date encore inconnue aujourd’hui. Il est accessible sur ordinateur, via le site Google Play Music, et bien entendu, sur les appareils Android. Et, début juin 2013, on apprenait qu’une version compatible iOS (Apple) allait être proposée). Cette annonce me parait très étrange étant donné que la marque à la pomme va proposer un service similaire…

Avec Google Play Music, on peut déjà acheter, télécharger, stocker ses propres musiques. La version « All Access » permet, en plus, d’écouter les millions de morceaux proposés par les labels Universal Music, Warner Music et Sony Music. Côté fonctionnalités, on retrouve globalement la même chose que chez les autres éditeurs d’outils d’écoute de musique en ligne :

• création de radio par artiste ou par genre, avec possibilité de « supprimer » les titres qu’on n’aime pas,
• recommandations selon ses goûts (via les informations du profil Google+, ou via l’analyse de vos artistes préférés),
• mode d’écoute « hors ligne »…

N’ayant pas vraiment envie de débourser une dizaine d’euros par mois pour ce genre de service, je vous avoue que je ne suis pas très emballée par le modèle de Google Play Music All Access. J’ai l’impression qu’on va simplement voir émerger un énième concurrent à Deezer et Spotify.

Mais, la force de frappe de Google étant incomparable et ses fans inconditionnels prêts à tout pour profiter de leurs services, j’imagine que Google Play Music All Access se fera rapidement une place au soleil parmi ses nombreux concurrents !

Cyril, par exemple, est « impatient que Google sorte sa solution ! ». Quant à Martin, il sait qu’il va succomber à ce service car il est déjà grand consommateur de Google Music : « J’utilise principalement Google Music depuis le navigateur et mon téléphone Android. Je lis en streaming ou en local tous les morceaux de ma bibliothèque que j’ai téléchargés en ligne sur les serveurs de Google. La présentation est vraiment top, très ergonomique et j’y retrouve, par agrégation des services Google, tous les titres postés par les personnes dans mes cercles Google+. Je pense que je serai très intéressé par le nouveau service Google étant donnée mon utilisation extrême de Google Music ! »

Sources :
ZDNet – Google Play Music All Access : de la musique en streaming assez basique et payante
Le Figaro – Nouvelle offensive de Google sur le marché de la musique 

L’iTunes Radio par Apple, un service « incroyable » ?

Proposé depuis 2001, le logiciel iTunes permet de gérer ses fichiers multimédia, d’importer ses musiques, de créer ses playlists, d’acheter des morceaux et albums (sur l’iTunes Store), de télécharger des podcasts… Pour compléter son offre, Apple a annoncé officiellement le lundi 10 juin 2013, le lancement aux Etats-Unis pour l’automne 2013, d’un service d’écoute de musique en ligne : iTunes Radio. Eddy Cue, le vice-président d’Apple en charge des services a décrit cette nouveauté comme « un moyen incroyable d’écouter des stations de radio personnalisées ».

iTunes Radio devrait offrir un accès à 200 stations de radio, et aux 26 millions de titres disponibles sur l’iTunes Store, afin de proposer à l’utilisateur des stations totalement personnalisées, inspirées de ce qu’il achète sur l’iTunes Store et importe sur iTunes.

Le service sera proposé gratuitement car Apple compte le financer grâce à la publicité. Pour ne pas entendre de pub, il faudra être abonné à iTunes Match, service qui, pour 24€99 par an, permet de stocker votre bibliothèque musicale sur les serveurs d’Apple et ainsi, d’y avoir accès depuis n’importe quel appareil connecté.
Bien entendu, iTunes Radio offre la possibilité d’acheter les morceaux que vous écoutez, mais aussi de découvrir de nouveaux artistes, des morceaux inédits, des concerts, des lives exclusifs…

Avec iTunes Radio, Apple surfe sur le marché très en vogue du streaming, en mettant l’accent sur la personnalisation du service. J’imagine aussi qu’ils espèrent booster les ventes sur l’iTunes Store et concurrencer Pandora, service de streaming leader aux Etats-Unis. Je pense que l’iTunes Radio ne devrait pas avoir trop de mal à séduire les fans inconditionnels des outils de la marque à la pomme. Quoi que… Martin, utilisateur de Mac, n’apprécie pas du tout l’outil iTunes, qu’il trouve biaisé ergonomiquement et peu aisé pour la gestion des playlists, des morceaux et des appareils comme le téléphone ou le lecteur MP3. « Donc, je pense que je n’utiliserai pas l’outil Apple qui va se baser sur iTunes ». Il faudra donc le convaincre lui, puis tous les autres… Affaire à suivre dès l’automne 2013 !

Sources :
Le Point – Apple lève le voile sur son iRadio 
Libération – Apple lance iTunes radio 
Le Journal du Geek – Apple lance iTunes radio 
Clubic – iTunes Radio : Apple dévoile son service de musique en streaming gratuit 

 

En ce qui concerne le choix de l’outil, plusieurs critères sont, pour moi, à prendre en compte. On ne parlera pas ici du nombre de titres disponibles, qui est sensiblement le même pour tous, mais plutôt des services en plus. Ce n’est pas pour rien que Deezer propose des Live Sessions et qu’Apple envisage de faire la même chose pour son iTunes Radio… Ensuite, je pense qu’il est intéressant de faire attention au prix, de regarder ce qu’il comporte et surtout, ce qu’il ne comporte pas ! Enfin, je pense que le choix d’un outil plutôt qu’un autre, est induit par certains critères d’utilisation ou de consommation. Par exemple, un abonné mobile Orange, qui dispose gratuitement de Deezer, aura davantage tendance à utiliser cet outil. Quant aux fans des iPhone, iPad et autres Mac, ils auront peut-être envie de découvrir vite l’iTunes Radio. Les inconditionnels des services Google se tourneront eux vers Google Play Music All Access.

Comme me l’a dit Cyril : « Finalement, on s’aperçoit que stocker de la musique physiquement ne sert plus à rien et, grâce à ces services de streaming, on peut vraiment choisir ce qu’on veut écouter. Avec le temps, les goûts changent. Je suis un grand fan de musique, j’en écoute beaucoup, et je peux me lasser assez rapidement des morceaux. Je trouve mon bonheur sur ces portails car j’accède à un catalogue infini de musiques. » Je suis bien d’accord avec lui ! Même si l’abonnement à ces services coûte quelques euros par mois, ce n’est pas « grand-chose » : imaginez la somme déboursée si vous deviez acheter à l’unité chaque morceau ou chaque album… Martin de compléter « je vois cet abonnement comme une sorte de contribution au secteur de la musique ».

Au final, l’important, c’est qu’il y ait des services de streaming pour tous les goûts et tous les budgets. Aujourd’hui, tout le monde peut accéder à un large catalogue musical et écouter ce qui lui plaît, depuis n’importe quel appareil connecté. Il me paraît bien loin le temps des baladeurs cassettes, CD, et autres lecteurs MP3…