Grâce à notre expert Claude-Alain, Clarisse et moi avons reçu une invitation pour nous inscrire sur la version alpha (non définitive) du réseau social Diaspora. Ce site, je l’attendais depuis des mois, j’en avais beaucoup entendu parler et je m’attendais donc à une petite révolution en y ajoutant mon profil. Malheureusement, ça n’a pas été mon impression, ni celle de Clarisse…
Des arguments forts autour de la protection des utilisateurs
Diaspora insiste sur la sécurité de son réseau et de ses utilisateurs : il respecte leur vie privée et leurs données restent leur entière propriété. C’est vrai que ces arguments sont particulièrement attrayants, notamment lorsque l’on connait les multiples reproches ou doutes émis à l’encontre de Facebook (par exemple, sur la communication de données à des sociétés tierces).
On aime moins
J’ai mis en parallèle les sites Internet de Facebook, Google + et Diaspora et là surprise, ils se ressemblent tous ! En termes de fonctionnalités, c’est aussi à peu près la même chose : la possibilité d’ajouter des amis, de créer des « groupes » d’amis (appelés Aspects chez Diaspora) pour contrôler la visibilité des messages, de partager son humeur du moment ou une photo…
Pour Clarisse « Diaspora est véritablement un mix entre Facebook (pour le look), Google + (pour la possibilité de suivre ses centres d’intérêts) et Twitter (pour suivre un centre d’intérêt il faut créer un tag en utilisant le symbole #). On dirait qu’ils ont pris le meilleur des outils sociaux, qu’ils les ont mis dans une boîte et qu’ils ont secoué le tout très fort ! ».
Enfin, nous n’avons pas compris pourquoi des contacts inconnus au bataillon apparaissaient, dès que notre profil a été créé, dans le fil d’actualité central et surtout, pourquoi leurs publications sont visibles alors qu’on est sensés pouvoir encadrer la visibilité de nos contenus… Ces gens autorisent-ils la Terre entière à voir leurs messages ?
On aime bien
Je trouve intéressant de pouvoir suivre les publications relatives à certaines « notions » pour rester informé sur mes centres d’intérêt. Quant à Clarisse, elle trouve agréable la possibilité de pouvoir remonter facilement les dysfonctionnements (bugs possibles puisque Diaspora est seulement disponible en version Alpha) et de connecter son compte Diaspora à d’autres comptes sociaux (Facebook, Twitter et Tumblr). De plus, « les vidéos postées dans le fil d’actu se lisent automatiquement, pas besoin d’appuyer sur lecture, ça c’est chouette ! ».
En résumé, je pense que le manque d’originalité dans le choix du look et des fonctionnalités de Diaspora a largement provoqué notre manque d’enthousiasme quant à la découverte de ce réseau social. Dommage car sa philosophie est vraiment séduisante ! Peut-être qu’en l’utilisant plus intensément nos premières impressions évolueront…
Et vous, vous avez un compte Diaspora ? Si vous souhaitez le créer, cliquez ici, et n’oubliez pas de nous dire ce que vous en pensez !
Sources :
Diaspora (logiciel) sur Wikipedia