« Suis-je accroc à mon téléphone ? ». Voilà une question que nous sommes nombreux et nombreuses à nous poser. Et pour cause, le temps d’écran des mobinautes ne cesse de grimper. Entre scrolling infini, télétravail et jeux sur mobile, rien de très étonnant à cela. Le pire ? Parfois, on ne se rend pas compte. Du moins, pas avant que cette addiction au téléphone ne commence à poser un problème à l’entourage, à la vie privée ou professionnelle.

Suis-je accroc à mon téléphone ? Le test ultime.
On calcule votre niveau de dépendance
Êtes-vous nomophobe ? Remplissez le tableau ci-dessous pour déterminer si vous êtes ou non un(e) addict du smartphone !
Trois scenarii possibles :
- 6 « A » ou + ? Il est temps de décrocher. Si vous continuez comme ça, même vous amputer de vos mains ne suffira plus à vous faire lâcher ce maudit téléphone !
- 6 « B » ou + ? Vous êtes dangereusement proche de la dépendance, mais il n’est pas trop tard pour en prendre conscience et changer vos habitudes de vie, vers une consommation numérique plus saine.
- 6 « C » ou + ? Vous avez un usage raisonné de votre téléphone. Parfois quelques excès peut-être, mais rien d’affolant. Continuez comme ça !
- 6 « D » ou + ? Majorité de « D » ? Êtes-vous allergique à la technologie ? En tout cas, vous ne souffrez clairement pas d’addiction au téléphone – pour autant que vous en ayez un. Bravo !
Attention, ce test n’a aucune valeur scientifique ou médicale. Soyez honnête en le complétant mais voyez-le comme un divertissement vers, peut-être, une prise de conscience.

Accroc à mon téléphone ? Jamais ! Prévenir plutôt que guérir
Si vous faites partie des rares chanceux qui ne souffrent pas d’addiction au mobile, voici quelques informations pour que cela continue.
Première chose : la prévention. Sachez reconnaître les symptômes de la nomophobie chez les autres et pour vous-même. Irritabilité lors des pauses sans téléphone, crises d’angoisse, difficulté à se concentrer ou à s’impliquer au quotidien, incapacité à décrocher du mobile sans aide extérieure sont autant de facteurs qui doivent alerter.
Le sentiment d’une utilisation trop intensive des écrans croît avec le temps passé devant les écrans.
CREDOC, Baromètre du numérique
Sachez que les jeunes (ados et nouveaux adultes) sont les plus touchés pour le phénomène. Les cadres dynamiques sont également très touchés. Au-delà de l’âge ou de la condition socio-professionnelle, certains caractères sont plus susceptibles de développer la nomophobie : les individus extravertis, sujets à la dépression ou très empathiques sont les plus à risque.
Bien évidemment, la prévention passe également par l’éducation et par une consommation régulée des écrans, dès l’enfance.
Guérir de la nomophobie
Comme souvent avec les phobies, les dépendances et les troubles comportementaux, les solutions les plus efficaces sont encore les thérapies cognitives et comportementales. Le suivi psychologique permet en effet de traiter les causes profondes de la dépendance et d’assainir sa relation au téléphone.
Dans tous les cas, consultez d’abord votre médecin de famille, la personne la mieux qualifiée pour vous guider et vous orienter vers les professionnels adaptés.