Vous connaissez tous Google, le moteur de recherche californien n°1 depuis sa création en 1998. Vous savez aussi probablement que Google propose des fonctionnalités pour vous faire gagner du temps. Elodie vous a déjà parlé, par exemple, des fonctions « calculatrice », « convertisseur » et « traducteur ». Vous pouvez également consulter la météo, comparer les prix d’un produit recherché grâce à Google Shopping, survoler le monde et voir votre maison sur Google Earth, entre autres. Jusque là, beaucoup de nouvelles applications et améliorations, mais rien qui ne sort du cadre d’Internet.
Ce qu’on ignore bien souvent, car Google ne communique pas ou peu à ce sujet, c’est que l’entreprise est partout et possède de multiples facettes, parfois à mille lieux d’Internet. Depuis longtemps, Google signe des partenariats et monte différents projets. Impliqué dans l’écologie, les économies d’énergies, l’humanitaire ou encore la recherche spatiale, Google diversifie ses activités de façon surprenante !
En touchant ainsi à tout et en dépensant parfois des sommes astronomiques dans des secteurs qui ne semblent pourtant pas apparentés à ses activités premières, Google déroute et se trouve là où on ne l’attend pas.
1. Google et la publicité
Vous connaissez peut-être déjà Google AdWords, qui permet de diffuser des publicités sur différents sites Web. La relation entre Google et la publicité n’est pas nouvelle, mais ce que l’on sait moins c’est que le groupe détient aussi des régies publicitaires, qui, comme AdWords, diffusent les publicités des entreprises sur différents supports tels que la radio, la télévision ou la presse écrite.
Ainsi, quel que soit le média, Google propose un service en ligne pour vendre un produit ou un service. Pour diffuser un spot publicitaire à la télévision par exemple, il est possible de réserver un créneau sur les chaînes américaines travaillant avec Google TV Ads. Le service fera bientôt son apparition en France, avec une régie pour acheter des espaces publicitaires à la télévision, dans la presse écrite et à la radio.
2. Google dans l’espace
- GeoEye, l’œil de Google
Vous avez probablement déjà tenté de trouver votre maison sur Google Earth, et avez remarqué que selon l’endroit observé, la netteté de l’image était très différente. Pour corriger ce problème sur Google Earth et Google Maps, la firme de Mountain View a signé un partenariat avec GeoEye-1, un satellite en orbite à 684 kilomètres et lancé en 2008, afin d’en récupérer les images en haute définition (41 centimètres par pixel, contre parfois 15 mètres par pixel sur les services Google). Ces images ne sont pas la propriété de Google, qui en a juste payé les droits d’exploitation lui permettant de les utiliser. La firme financera donc le lancement de GeoEye-2, prévu entre 2011 et 2012, qui lui fournira des images d’une résolution de 25 centimètres par pixel.
- Google et la Nasa
Il n’y a pas qu’avec les satellites que Google s’approche des étoiles. La Nasa fait maintenant partie des partenaires de la firme depuis 2005. Une alliance qui, selon Scott Hubbard, le président de la NASA, représente « un énorme potentiel pour le programme spatial ». La marque possède en effet 93 000 m² de bureaux qu’elle utilise conjointement avec la NASA. On y mène, entre autres, des recherches sur la gestion de données à grande échelle, le calcul distribué ou les nanotechnologies.
Parmi les projets issus de cette collaboration, on trouve l’intégration à Google Earth d’un module permettant de voyager à travers les constellations, reproduites dans le logiciel à partir d’observations rapportées par le télescope Hubble et plusieurs satellites de la NASA. Ce partenariat permet aussi à Google de lancer des services tels que Google Moon ou Google Mars, qui permettent d’observer une partie de la surface de la Lune et de Mars.
3. Google écolo
- Google et les éoliennes
Très récemment, Google a investi dans les éoliennes. Entre l’Etat du New Jersey et de la Virginie, Google va ainsi accueillir ces éoliennes sur 565 km. Elles seront mises en place d’ici 2020 et devraient, à terme, couvrir l’énergie consommée par près de 1,9 millions de foyers aux Etats-Unis. La firme participe à ce projet à hauteur de 5 milliards de dollars, soit 37,5% du coût total et se sent prête à « prendre des risques calculés sur des projets de grande envergure qui peuvent faire bouger l’industrie ».
Ce n’est pas la première fois que l’entreprise investit dans ce domaine. Début 2010, Google a dépensé 38,8 millions de dollars pour équiper le Dakota du Nord en éoliennes et alimenter 55 000 foyers en électricité.
- Google se connecte aux compteurs électriques
Afin de se construire une image d’acteur œuvrant pour l’environnement, Google a lancé en 2009 PowerMeter, un outil permettant de surveiller sa consommation d’électricité. Composé d’un équipement adjoint au compteur électrique d’une résidence et du service en ligne proposé par la marque, il permet d’avoir un suivi complet de sa consommation, de consulter ses données en ligne et de savoir à quelles heures de la journée la consommation est la plus élevée.
Ce service nécessite un partenariat avec un fournisseur d’électricité qui fournit l’équipement utile. C’est déjà le cas aux Etats-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni. En France, d’ici 2017, 35 millions de foyers bénéficieront d’un nouveau compteur, et potentiellement de l’accès à ce service. En effet, EDF prévoit de remplacer peu à peu ses compteurs par des modèles communicants.
- Google et ses œuvres caritatives écologiques
Les engagements de Google en matière d’écologie sont de plus en plus importants. Sa branche caritative, Google.org, travaille sur de nombreux projets, dont
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– Google Earth Engine : l’initiative utilise le moteur de Google Earth pour constater et surveiller les dégâts causés par la déforestation. Lancée l’année dernière, elle permet notamment de se rendre compte de l’évolution de certaines forêts touchées par la déforestation depuis 1970.
4. Google humanitaire
- Google et les actions humanitaires
Recherche spatiale, écologie… Tout ceci ne suffit pas à Google, qui donne aussi dans l’humanitaire ! Google Crisis Response fait également partie du projet Google.org et aborde des sujets concernant des actions humanitaires diverses dans le monde. Actuellement, sur la page du site, on peut observer la fuite de pétrole dans le Golfe du Mexique. Il est aussi possible de faire des dons aux familles touchées par les événements en Haïti par exemple, en passant par l’UNICEF ou par l’organisme Care.
- Google et l’éducation
A travers son programme Google 10 puissance 100, Google a récemment récompensé plusieurs projets à caractère caritatif dans le monde, pour la plupart liés à l’éducation. Chacun de ces projets peut recevoir des dons à hauteur de 1 à 3 millions de dollars.
Récemment, l’African Institute for Mathematical Sciences, qui recrute et forme des étudiants et enseignants en Afrique, a reçu 2 millions de dollars. Google souhaite ainsi « encourager l’enseignement des mathématiques et des sciences aux jeunes diplômés en finançant l’ouverture d’autres instituts AIMS». L’organisation à but non lucratif FIRST, qui travaille à la promotion des sciences et des mathématiques dans le monde a reçu 3 millions de dollars dans le but de « favoriser le développement et le lancement de nouveaux programmes de financement d’équipes d’étudiants dans le domaine de la robotique ». La Khan Academy, qui propose des formations gratuites sur Internet, a reçu, quant à elle, 2 millions de dollars afin de « l’aider à créer davantage et lui permettre de traduire sa bibliothèque principale de formations en différentes langues, parmi les plus parlées dans le monde ». Toutes leurs vidéos sont d’ailleurs hébergées sur YouTube, qui appartient, devinez à qui ? (indice : la réponse est citée 48 fois dans cet article…).