Cet été, le secteur viticole craignaient que la création des extensions .VIN et .WINE nuise aux appellations d’origine. Cette semaine, la Commission Européenne a demandé à l’ICANN de mettre la procédure en suspend en attendant qu’une protection des appellations d’origine soit créée.
En effet, les candidats à ces deux extensions sont des sociétés étrangères n’ayant aucun lien avec le vin. Le sujet a déjà été débattu lors du sommet de l’ICANN à Durban en juillet mais aucun consensus n’a été trouvé depuis cet été.
Neelie Kroes a écrit la semaine dernière à l’ICANN “Notre position reste ferme: en aucun cas, nous ne pouvons accepter d’avoir sur Internet les .VIN et .WINE, sans que les droits et les intérêts des indications géographiques et ceux des consommateurs ne soient suffisamment protégés”.
Elle se dit que si des “négociations sérieuses entre les deux parties peuvent démarrer, elles déboucheront sur un accord en ligne avec la loi applicable dans l’Union Européenne, cette dernière permettant en effet d’offrir une aire protégée pour les détenteurs d’indications géographiques et les consommateurs“. Mais tant que cet accord n’a pas été trouvé, elle demande à l’ICANN de ne pas aller plus loin dans l’attribution des extensions.