Le ver Stuxnet est accusé d’avoir attaqué des réseaux de type SCADA (des infrastructures de télésurveillance et acquisition de données) et d’avoir mis hors service plusieurs centrifugeuses produisant de l’uranium enrichi à l’usine de Natanz, en Iran.
Selon le New-York Times, le ver Stuxnet aurait été testé dans les centres de recherche de la sécurité israélienne, dans le désert du Néguev. Le centre sécurisé de Dimona aurait donc développé le malware pour lancer une série de tests. Des centrifugeuses nucléaires virtuelles auraient été développées afin de connaître leurs réactions en cas d’attaque informatique. L’hypothèse selon laquelle les services israéliens, en collaboration avec les Etats-Unis, auraient développé ce ver semble se préciser.
Il a été convenu que Stuxnet contenait 4 ou 5 failles 0-Day, mais également un rootkit pour se propager. Il se serait ensuite introduit sur des postes insuffisamment sécurisés ou peu mis à jour. Les forces israéliennes restent donc en tête des suspects, mais pour l’instant, ni les responsables du pays ni les services américains n’ont désiré faire de commentaire au sujet du ver.