Certissim, de FIA-NET, a publié récemment son livre blanc sur la fraude à la carte bancaire sur Internet. Celui-ci dresse un bilan des évolutions de la fraude en ligne en 2012 ainsi que des principaux types de fraudes existants.
État des lieux en 2012 :
Les tentatives de fraude à la carte bancaire représentent près de 2,9% des 26 millions de transactions réalisées sur Internet en France, en 2012. Elles se multiplient et se font plus complexes : Certissim observe qu’une tentative sur 30 aboutie.
Le montant des fraudes atteint 1,7 milliard d’euros sur les 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisé par le e-commerce français en 2012, soit 3,91%.
Le montant moyen des transactions frauduleuses s’élève à 297 €, contre 323 € en 2011. Un montant en baisse donc mais le nombre des transactions frauduleuses est en hausse.
Depuis 2010, les risques sont accrus. Le e-commerce s’est largement démocratisé et pour les pirates, c’est aussi une multiplication des opportunités.
Des méthodes inquiétantes :
De plus en plus, les pirates s’organisent en réseaux et cumulent les techniques telles que l’usurpation d’identité ou le phishing pour mener à bien leurs méfaits. En regroupant suffisamment d’informations sur l’identité de leurs victimes, ils parviennent à passer outre les protections des banques et des sites marchands.
“Deux facteurs ont contribué à l’augmentation du risque de fraude sur Internet ces dernières années. D’une part, la démocratisation de la vente en ligne a créée de nouvelles opportunités, tant en volume qu’en valeur, pour les fraudeurs. D’autre part, le secteur a fait face à l’arrivée de nouveaux fraudeurs, professionnels, intégrés au sein d’organisations criminelles, améliorant sans cesse leurs méthodes et cherchant à industrialiser la fraude afin de maximiser le gain […]. Cette industrialisation est la différence majeure entre un fraudeur opportuniste et un fraudeur professionnel. Le premier ne donne pas suite à sa tentative lorsqu’elle est réussie alors que le second réitèrera autant que possible une fraude aboutie”, explique le spécialiste de Certissim.
Les secteurs les plus touchés :
Si l’électroménager, la téléphonie et la parfumerie sont encore les cibles favorites des fraudeurs, désormais toutes les marchandises, sont susceptibles d’être fraudées. Des secteurs jusque-là épargnés sont apparus et l’augmentation du coût de la vie n’y est pas étrangère, selon Certissim. Ainsi, l’alimentaire est devenu un domaine de fraude de plus en plus attrayant.
Les formes de la fraude :
- La fraude identitaire : usurpation de données personnelles.
- La fraude indirecte : la manipulation d’une personne honnête dans le but de masquer une opération frauduleuse.
De plus en plus professionnels et organisés, les délits touchent maintenant l’ensemble des secteurs du e-commerce, et pour les e-commerçants, la lutte contre la fraude est une nécessité qui évolue sans cesse. Selon Certissim, contrer la fraude améliore les ventes et « en terme de rentabilité, il est plus efficace de faire face à ce phénomène plutôt que de le subir. »
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