Un cybersquatteur revendique le droit d’utiliser le terme “Google” en tant que verbe et non en tant que marque.
Depuis plusieurs années, la position de leader des moteurs de recherche de Google a fait naître un verbe utilisé dans le langage courant. Si le terme « to Google » est reconnu dans le dictionnaire d’Oxford depuis 2006, l’entreprise risque de ne plus pouvoir conserver tous ses droits sur sa marque.
En effet, un internaute américain, du nom de David Elliott, possédant au moins 763 noms de domaines composés du terme « Google » a expliqué à la justice qu’il s’agit d’un verbe et non plus d’un nom propre. Ces noms de domaine redirigeraient l’internaute vers un site pornographique ou vers des sites affichant de la publicité.
Google sait depuis de nombreuses années que l’utilisation de ce verbe dans le langage courant met sa marque en danger et David Elliott demande à ce que les droits déposés sur cette marque soient donc annulés.