Uber, Airbnb, Ulule… Vous avez forcément déjà entendu parler de ces services. Pourtant, il est encore difficile aujourd’hui de déterminer qui sont leurs utilisateurs. Aux Etats-Unis, le centre de recherche américain Pew Research Center s’est intéressé à cette question et a dressé le profil type de ceux qui participent à l’expansion de cette nouvelle économie collaborative.
Cette étude porte plus précisément sur les services numériques « partagés, collaboratifs et à la demande », en particulier ceux dans les secteurs du transport, de la location ou encore du financement participatif.
Ainsi, après avoir interrogé 4787 personnes, les chercheurs américains ont découvert que l’utilisateur moyen de ces services est diplômé d’études supérieures, habite une grande ville et gagne plutôt bien sa vie. Des données qui peuvent s’expliquer par le fait que certaines de ces plateformes ne peuvent être utilisées que dans les grandes villes et leurs alentours. Et qui dit grande ville, dit population plutôt jeune et active : 33% des 18-44 ans ont déjà utilisé quatre de ces services collaboratifs et 44% des plus de 45 ans n’en ont jamais usé.
Concernant le niveau d’études, 39% des diplômés du supérieur ont déjà utilisé quatre de ces services contre 8% de ceux ayant un niveau Bac ou inférieur. Ce qui est plus étonnant, c’est que malgré toute la médiatisation dont font l’objet ces services, l’économie collaborative n’est pas un concept qui va de soi pour la population puisque 71% des Américains ne le connaissent pas et 61% n’ont jamais entendu le mot « crowdfunding » (financement participatif).
Les services collaboratifs, ce n’est donc pas encore pour tout le monde mais plutôt -logiquement- pour les plus jeunes (et connectés). Mais il y a bon espoir que ses usages évoluent et se démocratisent davantage avec le temps.
Article relatif : Le crowdfunding
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L’économie collaborative attire principalement des jeunes urbains diplômés et bien rémunérés, mais son adoption pourrait s’élargir avec le temps.