Il n’aura fallut que 50 jours au groupe de hackers pour se forger une solide réputation. La joyeuse bande de pirates ayant mis à jour les défaillances sécuritaires de nombreux serveurs et sites gouvernementaux a annoncée ce weekend la fin de ses activités.
Après avoir expliqué que l’objectif était de dévoiler les failles des gouvernements et des entreprises visées en s’introduisant dans leurs serveurs « parce que c’était possible », le groupe a annoncé sa dissolution dans un communiqué : « Nous sommes Lulz Security, et ceci est notre dernier communiqué, et aujourd’hui et jour particulier pour nous. […] Nous sommes responsables de toute ce qui constitue le « bateau LulzSec », mais nous ne souhaitons pas l’adopter en tant qu’identité permanente ».
L’annonce peut surprendre vu qu’il y a quelques jours, le groupe annonçait sa collaboration avec les Anonymous, lors de l’opération « AntiSec »
Mais LulzSec croit « vraiment au mouvement AntiSec. Nous espérons, souhaitons, supplions même, que le mouvement perdure sous la forme d’une révolution, et ce même sans nous ». L’opération a pour but de cibler les sites des gouvernements pour « combattre la corruption et la censure », et « protéger la vie privée ».
LulzSec avait également mis en service une ligne téléphonique pour recevoir des suggestions de cibles à attaquer.
« S’il vous plait, faites des miroirs du contenu du site, car nous ne comptons pas renouveler l’hébergement » conclut l’annonce. On peut se demander si la récente arrestation dans la région de Londres d’un membre présumé de LulzSec ne serait pas la raison de ce démentiellement volontaire, une théorie difficile à vérifier pour le moment.
L’hypothèse selon laquelle le groupe a simplement décidé d’agir de façon plus discrète semble privilégiée. AntiSec perdurera vraisemblablement sur un canal IRC privé. Sur un canal AntiSec, basé sur un serveur d’Anonymous, ont lire ceci : « Soyez assuré que LulzSec n’a pas disparu. LE groupe a simplement effectué une diversion, et se regroupe. »