Une étude réalisée par Motive Security Labs d’Alcatel-Lucent révèle qu’en 2014, 16 millions de terminaux mobiles ont été infectés par des logiciels malveillants dans le monde.
Dans son rapport annuel, Motive Security-Labs précise que les 16 millions de terminaux mobiles infectés représentent 0.68% du parc mondial, contre 1,5% en décembre 2012.
La popularité des appareils sous Android est telle que leur nombre atteint aujourd’hui celui des machines sous Windows et sont donc des cibles de choix pour les pirates. De leurs côtés, iPhone et BlackBerry cumulent un taux d’infections limité à 1%.
Autres informations contenues dans rapport des Motive Security Labs :
- Les logiciels malveillants mobiles sont de plus en plus sophistiqués et disposent de protocoles de commande et de contrôles plus résistants.
- Les logiciels espions (spyware) mobiles, utilisés pour espionner un utilisateur de téléphone, sont également en hausse. Ils relèvent l’emplacement du téléphone, surveillent les appels entrants et sortants, les SMS, les emails, et suivent l’utilisateur sur le web.
- Le taux d’infection mensuel total dans les réseaux haut débit fixe résidentiels s’établit juste au-dessous de 14 %, ce qui représente un accroissement notable par rapport au taux de 9 % observé en 2013. Cette hausse est en grande partie imputable à la multiplication des infections par logiciels publicitaires (adware) de dangerosité modérée.
- Les menaces de haut niveau, tels que les bots, les rootkits (programmes furtifs) et les chevaux de Troie bancaires se sont maintenus à un taux d’environ 5 %.
Autre point important: de nouvelles menaces sont apparues, exposant tous les systèmes d’exploitation. Ainsi, “le rapport des Motive Security Labs a également noté en 2014 une croissance des attaques par déni de service distribuée (DDOS, Distributed Denial of Service) qui utilisent des éléments d’infrastructure réseau tels que les routeurs résidentiels, les modems DSL, les modems câble, les points d’accès WiFi™ mobiles, ainsi que les serveurs DNS et NTP. D’autre part, les premières attaques par DDOS lancées depuis des téléphones mobiles ont été enregistrées, ce qui semble indiquer que des mouvements dits de « hactivisme » à l’encontre de l’infrastructure mobile pourraient à l’avenir voir le jour.”