Hillary Clinton, secrétaire d’Etat chargée notamment des relations internationales, vient de lancer un programme de financement visant à accorder l’aide des Etats-Unis aux internautes soumis à la pression de leur Etat.
Elle explique que le département prévoit en effet de financer des services qui permettront de mettre en échec les mesures de sécurité apposées par les autorités centrales, en prenant pour exemple les récentes révolutions tunisiennes et égyptiennes, et encourage à contourner les firewalls mis en place.
Parallèlement, elle souhaite aussi que les défenseurs des libertés fondamentales puissent suivre des entrainements sur la manière de sécuriser leurs conversations électroniques.
Cette annonce appuyant le discours américain sur la liberté d’expression des peuples opprimés est facile à opposer à la politique menée à l’encontre de WikiLeaks et des membres du réseau Anonymous, qui se targuent pourtant eux aussi, de défendre la liberté d’expression et l’accès au savoir des populations.