Hier, à la veille d’une réunion à Bruxelles des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union européenne, la Commission européenne a été victime d’une sérieuse attaque. “Tout le personnel a été averti ce matin” que “l’accès aux e-mails depuis l’extérieur n’était plus opérationnel” et que “plusieurs pages étaient inaccessibles” sur des sites Internet de la Commission, a expliqué l’un d’entre eux à l’AFP. Les services Catherine Ashton, représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, ont également été touchés.
Un porte-parole de la Commission a confirmé une « sérieuse attaque » via un virus informatique, qui serait en réalité une attaque classique dont l’objectif n’est pas de découvrir des documents secrets liés au sommet d’aujourd’hui et demain chargé de s’occuper de sujets sensibles tels que les opérations militaires en Libye, la crise de la dette en zone euro et la sécurité nucléaire.
Il assure n’avoir aucune information reliant l’attaque au sommet et rappelle que la Commission est victime d’attaques aussi en dehors des réunions de dirigeants européens. Il relativise en affirmant que « cela arrive assez souvent ».
Rappelons que le ministère des Finances avait subi au début du mois une vaste attaque visant les dossiers très sensibles de la présidence du G20.