Alors que Google vient d’annoncer vouloir assurer la transparence du Web, les autorités officielles iraniennes mènent une censure active des comportements sur Internet. Le réseau Tor aurait été rendu indisponible en Iran avec la méthode du DPI pour trier les internautes.
En effet, mi-janvier, le nombre d’utilisateurs du réseau Tor passant par l’un des principaux FAI d’Iran serait passé de 11 000 à 0 en quelques minutes seulement.
Pour rappel, le réseau Tor est un maillage mondial décentralisé de routeurs, organisés en couches. Ces derniers transmettent de manière anonyme des paquets TCP. Tor se présente comme un logiciel librement téléchargeable par un internaute qui souhaite notamment chiffrer ses connexions.
Le projet Tor aurait donc mené plusieurs enquêtes pour savoir comment l’Iran a réussi à fermer le service dans le pays et à identifier les internautes. Il semblerait que la technique du DPI (Deep Packet Inspection) en soit à l’origine. Elle permet d’exercer un filtrage qui analyse le contenu des paquets échangés entre internautes, une fois le paquet identifié (et l’IP), on peut mettre en place un filtrage selon les contenus à bloquer.
Les interrogations se portent désormais sur la firme qui aurait pu aider l’Iran à mettre en place cette technologie.