Des serveurs américains de Nintendo ont été piratés. Après l’affaire Sony, qui est loin d’être terminée, ce piratage démontre une nouvelle fois le manque de sécurité des grandes firmes de jeux vidéo.
Il semblerait cependant qu’aucune donnée sensible n’ait été dérobée. Les hackers se sont introduits dans les serveurs de Nintendo of America, le serveur visité ne contiendrait pas d’informations de consommateurs. Nintendo assure « La protection des informations de nos clients est notre absolue priorité ».
Le groupe de pirates Lulzsec, déjà à l’origine de la dernière intrusion chez Sony, a revendiqué l’attaque sur Twitter et a expliqué n’avoir pris qu’un seul fichier pour prouver leur acte : « Nous n’avons pas voulu faire de mal. Nintendo avait déjà corrigé la faille, de toute façon ».
Mais le groupes de pirates aurait aussi tenté de faire chanter le patron de la société Unveillance, spécialisée en sécurité informatique. Après s’être introduit dans l’un de leurs serveurs, Lulzsec aurait tenté de lui soutirer de l’argent contre leur discrétion. « J’ai été personnellement contacté par plusieurs membres de ce groupe, ils ont proféré des menaces à mon encontre et mon entreprise. Ils ont essayé d’obtenir de l’argent et une main mise sur mon bot de surveillance. […] Ils m’ont menacé, me menaçant de sévices physiques pour moi et ma famille » a déclaré Karim Hijazi, PDG d’Unveillance.
Le FBI serait sur la trace du groupe de hackers, lui aussi pris pour cible depuis la parution du document du Pentagone qui classe les cyber-attaques en tant qu’actes de guerre.