Hier, la CNIL a annoncé la mise en place d’actions répressives à l’encontre de Google.
En effet, après plusieurs mois d’enquête menée par la CNIL, les autorités de protection des données européennes ont publié le 16 octobre 2012 un rapport préconisant une « information plus claire des personnes et un meilleure contrôle par les utilisateurs de la combinaison de données entre les nombreux services offerts par Google. » Google devait également préciser les durées de conservation des données.
Mais, devant le refus manifeste de Google de « se mettre en conformité et s’engager sur la mise en œuvre de ses recommandations », les autorités de protection des données européennes comptent mettre en place un groupe de travail, piloté par la CNIL, pour coordonner et appliquer leur action répressive d’ici cet été. Ce plan d’action sera soumis pour validation au groupe des CNIL européennes le 26 février.
De son côté, Google a réaffirmé à l’AFP que sa « politique de confidentialité respecte la loi européenne et [lui] permet d’offrir des services plus simples et plus efficaces ».
Pour rappel, la CNIL reproche à Google le manque de transparence et d’information à destination des usagers, ainsi que le contrôle des données et leur durée de conservation depuis que Google a mis en place ses nouvelles règles de confidentialité facilitant le croisement des données.