Vendredi, alors même que je vous présentais différentes façons de gérer votre vie sur Internet après la mort, le sujet était abordé de façon beaucoup plus sérieuse par le gouvernement !
Le ministère de la Justice a en effet publié la semaine dernière sa réponse à Pierre Morel-A-L’Huissier, député UMP, qui s’inquiétait du devenir des données personnelles des internautes accumulées sur Internet et les réseaux sociaux au fil du temps, après leur décès.
En ce qui concerne la clôture de comptes et/ou la suppression des contenus publiés par un défunt, le ministère de la Justice a annoncé que les héritiers ne devraient pouvoir intervenir que dans le cas où lesdits contenus portent atteinte à la réputation du défunt, alors qu’il ne s’agit pas d’un critère exigé pour la suppression des données personnelles des vivants :
« Les héritiers qui souhaitent supprimer des données personnelles éparpillées sur différents sites doivent adresser leur demande au responsable de traitement de chaque site et justifier en quoi la publication de ce contenu nuit à la réputation du de cujus »
Ces mesures seront reprises dans le projet d’habeas corpus numérique que la garde des sceaux, Christiane Taubira, présentera prochainement.