Dès cette semaine, Google commence à prendre en compte une nouvelle donnée dans l’affichage de ses résultats de recherche : les signalements reçus pour violation de droit d’auteur.
Ainsi, le moteur de recherche souhaite mettre en avant les contenus légaux et déclasser les sites liés au piratage. Mais Google n’est pas apte à supprimer l’indexation d’un site jugé illégal par les ayants-droits. Amit Singhal, vice-président de l’ingénierie chez Google, a déclaré : « A partir de la semaine prochaine, nous commencerons à prendre en compte un nouveau signal dans nos affichages : le nombre de demandes de retrait pour violation de droit d’auteur. Un site avec un nombre élevé de demandes de suppression peut ainsi apparaître plus bas dans nos résultats. […] Les ayants-droit sont les seuls à savoir si quelque chose est autorisé, et seuls les tribunaux peuvent décider si des droits d’auteur ont été violés ou non ; Google ne peut pas déterminer si une page Web particulière viole ou pas le droit d’auteur ».
Si Google prend cette mesure, c’est tout simplement parce que le nombre de demandes formulées à ce sujet par les ayants-droits a explosé. En 30 jours, 4,3 millions d’URL ont ainsi été dénoncées.
Quel sort pour YouTube ?
Evidemment une question se pose alors : quel traitement réserve Google à YouTube, son propre service de vidéos en ligne ? La plupart des vidéos sur YouTube ne respectent pas les droits d’auteurs. Google déclare à ce propos, pour faire taire les rumeurs selon lesquelles YouTube serait épargné par cette mesure : « Nous traitons YouTube comme tout autre site en ce qui concerne les résultats de recherche. Notre nouveau système de recherche ne modifiera donc pas les résultats qu’engendrent les sites, même populaires. » Autrement dit, si les vidéos signalées seront bien déclassées dans les résultats de recherche Google, elles ne le seront pas dans les résultats de recherches internes de YouTube.
L’EFF dénonce une démarche opaque
L’Electronic Frontier Foundation (EFF) estime que les conditions de déclassement annoncées par Google sont « opaques » et s’interroge sur les critères de déclassement : combien de signalement faut-il recevoir pour déclasser un site ? Quels recours ont les sites accusés pour se défendre ?
Nordnet se réserve le droit de publier ou de ne pas publier le commentaire. Le champ du commentaire n’est pas destiné à recevoir une question liée à de l’aide ou de l’assistance. Si vous avez besoin d’aide, vous pouvez consulter la page d’assistance disponible sur le site de Nordnet.com à l’adresse : https://assistance.nordnet.com/ ou contacter le service clients (appel non surtaxé) au 3420.
Ces informations sont nécessaires au traitement de votre commentaire à moins qu’elles ne soient indiquées comme étant facultatives. Elles font l’objet d’un traitement informatisé, sous la responsabilité du PDG de Nordnet chargés de l’exécution de votre demande et de toute suite qui pourraient en résulter. Conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables, vous disposez notamment d’un droit d’accès, de rectification, d’opposition, pour des motifs légitimes, au traitement de ces informations, à la transmission à des tiers des informations vous concernant, ou à la réception d’informations commerciales. Pour exercer vos droits, veuillez adresser un courrier à Nordnet Pôle Clients – 20 rue Denis Papin – CS 20458 – 59664 Villeneuve d’Ascq Cedex, ou un courriel à l’adresse : coordonnees@nordnet.com en justifiant de votre identité et en précisant le cas échéant les coordonnées, le média et le contrat concernés (seules les demandes portant sur les données personnelles recevront une réponse). Sans préjudice des obligations de conservation, ces informations ne sont conservées, en base active, sous une forme permettant l’identification que pendant une durée qui n’excède pas la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées. En complément de ce qui précède, consultez notre politique de traitement des données à caractère personnel de Nordnet.