Google souhaite mettre en œuvre un Internet plus transparent pour l’internaute et verse 1 millions de dollars à l’université de Georgia Tech afin de continuer la mise au point d’outils permettant de mesurer la qualité d’un réseau.
« Et s’il suffisait de cliquer sur un bouton pour savoir si la vitesse d’un service a été intentionnellement bridée » explique le centre de recherche universitaire. Le dispositif invitera donc les internautes du monde entier à utiliser cet outil, et l’ensemble des données seront ensuite renvoyées vers les serveurs de l’Université qui les analysera.
Le professeur Wenke Lee explique qu’avec ce système « nous saurons lorsqu’un gouvernement ou un fournisseur d’accès Internet commencera à bloquer le trafic, à filtrer les résultats de recherche ou si les données transitant entre leurs connexions ont été détournées par les autorités et les FAI ».
Trois points seront particulièrement étudiés : l’accessibilité au réseau, sa qualité et son intégrité. On apprend ainsi que 60 pays, dont les Etats-Unis, ont mis en place un filtre de censure sur Internet. « Quelle que soit la politique d’un FAI ou d’un gouvernement sur la censure et la neutralité de net, nous penons que cette dernière doit afficher davantage de transparence », déclare l’un des participants au projet.