En plus des centaines d’arrestations ordonnées pour tenter de maîtriser l’extension des manifestations en Egypte, hier, le régime d’Hosni Moubarak a fait bloquer Twitter et Facebook. Les communications mobiles deviennent aussi très difficiles dans les parties insurgées du pays. Il semblerait que Google et YouTube soient également inaccessibles, à moins de contourner les filtres en utilisant des proxys ou les services de VPN. Obtenir des informations en direct des manifestations devient donc de plus en plus difficile.
Les Anonymous, qui avaient déjà pris pour cible des sites de ministères pendant la crise tunisienne, ont, quant à eux, accentué leur pression sur Hosni Moubarak. Les hackers anonymes, non Egyptiens, ont déjà fait crouler plusieurs sites gouvernementaux hier.