Fred de la chaîne « L’Esprit Sorcier », vous le connaissez tous. Après avoir coanimé durant des années la célèbre émission culturelle « C’est pas Sorcier » avec Jamy Gourmaud et Valérie Guerlain (la « Voix »), Fred est revenu à la pédagogie scientifique avec sa propre web-série ! Nous avons eu l’honneur de l’accueillir et d’échanger avec lui sur neosat et la technologie Internet par satellite géostationnaire. Autant vous le dire : on est pas peu fier !
Le satellite comme réponse aux zones blanches
Partout, pour tous, tout de suite
L’équité numérique reste un sujet majeur en France : avec environ 80 % du territoire couvert par les technologies de connexion terrestres comme la fibre, il reste 1 Français sur 5 qui doit se tourner vers d’autres solutions pour accéder au Très Haut Débit Internet.
Dans cette optique, la technologie satellitaire trouve tout son sens. Par définition, elle dépend d’un satellite en orbite : elle est donc totalement indépendante des réseaux d’infrastructures et des obstacles terrestres. Pas besoin de tirer des centaines de kilomètres de câble ou de creuser dans la roche pour connecter des habitants en montagne.
En l’absence de ces contraintes, plus de raison d’attendre les aménageurs : le Très Haut Débit est déjà disponible sur l’ensemble du territoire métropolitain. Il suffit d’un seul et unique satellite… et d’une petite parabole pointée vers le ciel !
Partout, mais quoi exactement ?
La technologie de connexion par satellite a énormément évolué depuis une 15aine d’années : il n’est plus question que d’Internet. Les abonnements modernes incluent, entre autres :
- la téléphonie fixe (voire mobile),
- la télévision.
Des services connectés complémentaires apportent également un surplus de confort. On peut citer la presse en ligne, notamment. C’est bien simple, la technologie offre aujourd’hui des performances et un confort d’utilisation supérieurs aux meilleures lignes ADSL et se rapproche même de la fibre !
Disponibilité, accessibilité : la transition numérique soutenue par l’État
L’État a pour objectif de connecter l’ensemble des Français en Très Haut Débit (soit une connexion Internet supérieure ou égale à 30 mégabits par seconde [Mb/s]). Pour ce faire, le satellite est l’une des pistes privilégiées.
Les solutions labellisées dans le cadre dispositif « Cohésion Numérique des Territoires »* bénéficient ainsi d’un important soutien financier, couvrant jusqu’à 100 % des frais d’acquisition ou d’installation du matériel Internet.
Le Kit Satellite, comme on l’appelle, peut donc vous revenir à un grand total de 0€. En cas d’éligibilité au dispositif, vous n’avez rien à faire pour en profiter : les fournisseurs d’accès comme Nordnet appliquent automatiquement la remise.
Allez, je ne vous fais pas languir davantage. Découvrez notre vidéo avec Fred aka « l’Esprit Sorcier » dans son intégralité, ci-dessous :
Ni sorcier, ni magique : le géostationnaire, comment ça fonctionne ?
Le satellite Eutelsat Konnect VHTS [KVHTS], un bijou de technologie
Au cours de nos pérégrinations avec l’Esprit Sorcier, nous nous sommes rendus sur plusieurs sites stratégiques de la société d’aérospatiale Eutelsat, qui monitore le satellite utilisé par notre solution neosat.
Sur place, différents intervenants ont échangé au sujet de cet appareil hors normes, Konnect VHTS, de loin le satellite de télécommunications le plus performant à son lancement. Et, pour la seconde fois seulement dans l’Histoire, un modèle totalement électrique.
Haut comme un immeuble de 3 étages et aussi lourd qu’un éléphant d’Afrique, l’appareil est capable de diffuser Internet sur une large portion du monde. À lui tout seul ! Enfin, presque…
Les opérations
Une fois le satellite en orbite, il n’est pas question de le laisser sans surveillance. Konnect VHTS est l’objet de toutes les attentions, monitoré 24h/24 depuis le centre de contrôle terrestre. C’est ce qu’on appelle, les « opérations ».
Les opérateurs sont chargés de suivre le satellite et de vérifier sa trajectoire, mais aussi les éventuels obstacles qu’il pourrait croiser sur sa route (débris spatiaux, astéroïdes, autres appareils…).
Pour assurer la continuité du service sur Terre, le satellite doit rester dans la « boîte », un cube virtuel d’environ 100 kilomètres de côté. Quand on sait que le satellite se déplace à 3 km/s, la tâche est monstrueuse ! Un travail de tous les instants, nécessitant une très grande précision.
Le respect de cette norme est pourtant essentiel : un satellite qui quitte sa « boîte » empiète sur les trajectoires réservées d’autres appareils et les met donc en danger, ainsi que lui-même. De plus, c’est la position « fixe » du satellite géostationnaire par rapport à la Terre qui lui permet de couvrir une si grande zone. Changer d’emplacement revient donc à couper la connexion.
Le parcours de la donnée
Il faut comprendre que la technologie repose sur un flux constant d’informations. La donnée circule suivant un triangle : de la parabole installée chez vous jusqu’au satellite en orbite (qui joue le rôle d’intermédiaire), puis à une station téléport sur Terre.
Un sprint de 72 000 kilomètres qui prend moins d’une seconde ! Ces différentes étapes permettent de « traduire » puis de diffuser la donnée afin de la rendre compréhensible à vos ordinateur, tablettes, mobiles, TV et autres objets connectés.
C’est ainsi que fonctionne la technologie Internet par satellite. Impressionnant, mais pas sorcier !
* Retrouvez toutes les informations sur le dispositif à cette adresse :
https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/cohesion-numerique-des-territoires-1295
