C’est la fête de la musique et de tous les mélomanes ! L’heure de ressortir ses plus beaux CD collectors, devenus objets non identifiés. Car oui, les ventes de CD sont aujourd’hui en grande peine. Mais le marché musical ne s’en porte pourtant pas mal puisqu’il est désormais largement boosté par celui du streaming musical. Fin 2016, 48% des français s’étaient déjà laissés tenter selon Médiamétrie, soit 6,5 points de plus que l’année précédente. Focus sur ce bouleversement dans nos bibliothèques musicales, qui ne réjouit pourtant pas tout le monde.
Qu’est-ce que le streaming musical ?
Il consiste en la diffusion et l’écoute instantanée de musiques directement sur une plateforme en ligne. L’accès peut être gratuit et dans ce cas limité et perturbé par la publicité. Lorsqu’il est payant ou « premium », l’utilisateur accède en illimité à l’ensemble des musiques de la plateforme, sans publicités.
Alors que Spotify, roi du secteur, vient de dépasser la barre des 140 millions d’utilisateurs dans le monde, gratuits et premium confondus, le doute n’est plus permis. Le streaming musical a transformé les codes du marché : plus question de payer pour acheter le CD de son chanteur préféré, aujourd’hui, on paye pour avoir accès à une multitude de titres qui sauront combler nos différentes envies. Même si le CD peine de plus en plus à se vendre, le marché musical profite du boom du streaming pour repartir à la hausse, avec plus de 5% en France l’année dernière. Spotify comme Apple Music, Deezer ou encore Tidal ont pris d’assaut le marché mondial pour le plus grand plaisir des consommateurs, qui n’ont jamais eu autant de facilité à accéder à la musique.
Mais quelle rémunération des artistes et ayant-droits ?
Sur ces plateformes, c’est une question épineuse qui ressurgit souvent. Leur rémunération est jugée comme peu avantageuse puisque le versement à l’artiste est calculé en fonction du nombre d’écoutes de son titre par rapport à l’ensemble des écoutes, mensuellement et par pays. Une part de ce total est de plus reversée à la plateforme, à savoir 30%. Ce modèle est contesté, notamment par l’UFPI, Union des Producteurs Phonographiques français, qui réclame une rémunération « par utilisateurs », c’est-à-dire « une répartition des revenus déterminée par chaque abonnement. »
D’autre part, la concurrence forte et presque déloyale de YouTube fait grogner cette fois la Fédération Internationale de l’industrie phonographique (IFPI). En effet, les revenus publicitaires touchés par YouTube ne sont que très peu reversés aux artistes : en 2015, si Spotify a reversé en moyenne 20 dollars au secteur par usager, contre moins d’un dollar pour YouTube, selon l’IFPI.
Sur la plateforme, une pratique très courante et pourtant illégale fait rage et inquiète également la Fédération. Il s’agit du « steam ripping » qui consiste à télécharger la musique d’une vidéo, en convertissant le fichier en MP3. De nombreux services de streaming et des ayant-droits ont déjà saisi la justice contre ces sites de conversion et souhaitent que YouTube protège davantage les contenus hébergés.
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