Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des programmeurs et des développeurs ! Pour l’occasion, faites connaissance avec Rémi, développeur chez Nordnet depuis un peu plus d’un an ! Mais avant, un petit point sur cette journée particulière :
Elle est fixée au 256ème jour de l’année car 256 est une puissance de 2, la plus grande puissance de 2 qui soit inférieure aux 365 jours d’une année, mais aussi parce qu’en informatique, on compte principalement de 8 en 8. La plus petite unité est le bit, et la seconde unité, plus connue, est l’octet équivalent à 8 bits. On retrouve l’octet notamment dans le type de système de système d’exploitation (Windows 32 bits ou 64 bits) ou dans les tailles de disques durs (256 Go, 512 Go, 1024 Go…). Pour simplifier, les tailles des disques durs sont arrondies et un disque dur de 500 Go en fait donc en réalité 512, un disque dur d’1To fait 1024Go etc.
C’est le russe Valentin Balt, employé dans une entreprise de développement informatique en 2002 qui a lancé une pétition pour demander au gouvernement d’accorder un jour de congés à tous les développeurs. Il obtint gain de cause en 2009, Dmitry Medvedev signa le décret instaurant le jour de congés des programmeurs le 256ème jour de l’année. Curieusement, cela n’a pas été imité dans les autres pays…
Rémi, développeur chez Nordnet, nous parle de son métier :
« Je travaille sur des interfaces propres à Nordnet, comme l’espace client, l’outil de gestion de la relation clients, ou l’espace partenaires. Mais aussi sur des mécaniques permettant par exemple l’envoi d’email automatiques selon certaines situations de la vie de l’abonné (état de la consommation de l’abonnement, facturation…). Je gère ce qui relie nos interfaces aux métiers, le fonctionnement de l’outil etc, pour que tout fonctionne correctement. »
Quel est ton parcours ?
« J’ai fais un DUT et une licence informatique générale, et aussi un apprentissage de façon autodidacte. Je fais ce métier depuis 2012. Je suis tombé dedans un peu par hasard, j’avais commencé à toucher à la création de sites internet, mais j’avais juste quelques notions. J’ai adoré le côté challenge du métier, devoir résoudre des problèmes… »
As-tu une journée type ?
« Ça change régulièrement, en fonction des contextes, des produits ou outils à sortir. Mais il n’y a pas de spécificités particulières selon le support utilisé, je fais du code. »
Tu peux nous expliquer ce que c’est que le code exactement ?
« Pour faire très simple, le code c’est un langage qui permet de parler à l’ordinateur et de lui donner des ordres. On peut découper le travail d’un développeur en trois phases :
- L’analyse : c’est la conception du logiciel, que ce soit au niveau de l’interface (à quoi il va ressembler), des outils à utiliser (quels langages, quelles technologies), des problématiques qui peuvent se poser…
- Le développement : c’est l’écriture du code selon les spécifications définies lors de la phase d’analyse ainsi que la phase de test une fois le code écrit.
- La production : le produit est terminé (code fonctionnel pour toutes les fonctionnalités) on procède à son entretien (correction des éventuels bugs) et on le fait évoluer (ajout de code venant se greffer au code existant afin d’offrir des fonctionnalités supplémentaires au produit).»
Quelles sont tes principales missions en tant que développeur ?
« Ça consiste essentiellement à répondre au besoin du client, corriger les bugs sur nos produits/outils… Je dois aussi proposer des évolutions techniques qui peuvent nous faire gagner du temps sur le fonctionnement, soit pour le produit, soit pour nous les développeurs. Et bien sûr, je dois aussi continuer à me former car le métier évolue tout le temps. »
D’ailleurs selon toi, comment va évoluer le métier ?
« Les objets connectés ont déjà commencés à se démocratiser, mais je pense qu’on ira encore plus loin dans cette voie, avec la généralisation de maisons intelligentes capables de tout gérer, comme celle d’Iron Man ! On a déjà commencé à travailler sur des puces électroniques implantées sous la peau pour stocker toutes nos informations personnelles ou s’en servir comme clé de voiture etc. On a aussi vu des projets de bracelets qui transformeraient la peau en écran tactile… »
Quelles sont les difficultés que tu es amené à rencontrer ?
« Elles sont souvent techniques, sur des sujets qu’on ne connaît pas toujours. On peut aussi avoir des cas ou des situations exceptionnelles mais en se documentant on arrive toujours à les résoudre rapidement. »
As-tu quelques conseils pour celui qui voudrait devenir développeur ou programmeur ?
« Être curieux avant tout, même en dehors des cours et du travail, et persévérer car la logique à adopter est parfois complexe. Et s’amuser surtout, car oui cela peut être très amusant et les développeurs ont beaucoup d’humour ! »
Pour preuve, nous avons recensé quelques sites qui illustrent la vie et le sens de l’humour des développeurs :
- Les easter eggs : en informatique, on a beaucoup d’humour
- Les 13 citations les plus drôles de l’histoire de la programmation
- Les blagues de Google
- CommitStrip
- Developpez.com
- Les joies du code